Cet article de McKinsey souligne l’importance des matériaux dans la transition vers une économie durable et à zéro émission nette. Les chaînes de valeur des matériaux représentent environ 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais leur efficacité et leur recyclage sont souvent faibles. Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050, les acteurs du secteur des matériaux doivent agir rapidement en augmentant les investissements et en répondant à la demande croissante de produits à faible teneur en CO2.
Synthèse de Beesnest
Cet article rédigé par McKinsey souligne l’importance des matériaux dans la transition vers une économie à zéro émission nette. Les chaînes de valeur des matériaux représentent environ 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec des secteurs tels que les métaux et l’exploitation minière, les matériaux de construction, les plastiques et l’emballage étant particulièrement émetteurs. Cependant, ces chaînes de valeur sont souvent inefficaces, avec seulement 17 % des plastiques vierges recyclés et 98 % des matériaux de construction utilisés dans des applications de faible valeur en fin de vie.
Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050, les acteurs du secteur des matériaux doivent agir rapidement. Cela nécessitera une augmentation des dépenses annuelles en actifs physiques de 60 %, passant de 5,7 billions de dollars à 9,2 billions de dollars.
La demande de produits à faible teneur en CO2, également appelés produits “verts”, est en hausse en raison de la pression exercée par les consommateurs, les fabricants et les gouvernements en faveur de la durabilité et de la circularité. Certains matériaux, tels que l’acier, l’aluminium, le cuivre et les plastiques, sont particulièrement prisés pour leur potentiel de réduction des émissions. Des primes “vertes” commencent à émerger pour ces matériaux, en fonction de l’équilibre entre l’offre et la demande.
L’article présente trois types d’équilibre entre l’offre et la demande de matériaux durables, ainsi que leurs dynamiques de tarification respectives. Certains matériaux, tels que l’acier et les plastiques, sont confrontés à une pénurie d’approvisionnement en matériaux à faible teneur en CO2, ce qui entraîne des primes vertes significatives. D’autres matériaux, tels que l’aluminium, connaissent une demande croissante et une offre plus souple, ce qui limite les primes vertes, sauf pour les grades très bas en CO2.
Il est souligné que la fenêtre d’opportunité pour saisir les avantages de la transition vers des matériaux durables se referme rapidement. Les acteurs traditionnels du secteur augmentent leur offre de matériaux verts, de nouveaux concurrents émergent et les clients prévoyants commencent à conclure des accords d’approvisionnement à long terme en matériaux verts.
En résumé, cet article met en évidence l’importance des matériaux dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la transition vers une économie durable. Il souligne la nécessité pour les producteurs et les acheteurs de matériaux de prendre des mesures dès maintenant pour capturer les avantages économiques et assurer l’approvisionnement en produits à faible teneur en CO2.
Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de toutes les informations contenues dans le rapport, mais plutôt d’un résumé de certains points et chiffres clés. Pour plus d’informations, veuillez lire le rapport complet.
Informations sur l'étude
- Organisme : McKinsey & Company
- Date de publication : 28 octobre 2022
- Auteurs : Marcelo Azevedo, Anna Moore , Caroline Van den Heuvel, and Michel Van Hoey
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Beesnest Analyste ayant rédigé la synthèse de l'étude :

Samuel Grimaud
Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, Samuel a suivi sa formation d’ingénieur en alternance spécialisée en mécanique industrielle. Pour se spécialiser en conseil et en stratégie d’entreprise, il a par la suite rejoint l’ESCP Business School. Il s’intéresse de près à l’actualité de l’Industrie afin d’être constamment conscient des enjeux et tendances du secteur.