How steel can take the lead in decarbonization – Olivier Wyman

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Synthèse Beesnest : Vers la décarbonation des marchés de l'acier ?

L’étude d’Oliver Wyman sur l’acier au sein de la décarbonation souligne que les marchés mondiaux de l’acier, en particulier en Europe, ont une opportunité de se distinguer en tant que leaders dans la décarbonation grâce à la transition vers l’acier vert. Ce changement nécessitera une coopération étendue avec d’autres industries, notamment l’énergie, l’exploitation minière et les produits chimiques.

La transition vers l’acier vert nécessite d’importants investissements, estimés entre 2 et 3 billions d’euros, pour permettre à la production d’atteindre une échelle commerciale. Cela représente un investissement moyen de 1000 à 1500 euros par tonne d’acier produite annuellement. Les sept prochaines années seront décisives pour l’industrie, car c’est le temps nécessaire pour construire ces écosystèmes et réaliser la transition.

La production d’acier vert repose sur l’énergie renouvelable pour créer de l’hydrogène vert et faire fonctionner des fours à arc électrique. Cependant, la pénurie d’énergie renouvelable est le principal obstacle immédiat à la décarbonation de l’acier. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’un investissement annuel de 5 billions de dollars dans l’énergie propre est nécessaire d’ici 2030.

Selon l’étude, sans une expansion de l’énergie renouvelable, les industries comme l’acier finiront par se concurrencer pour les ressources disponibles. D’ici 2050, pour produire 95% de la demande prévue en acier vert en Europe, l’industrie devra consommer plus de 40% de l’énergie renouvelable disponible en Europe, créant un grand déséquilibre entre l’offre et la demande d’énergie renouvelable.

L’étude souligne également que les acteurs précoces pourraient bénéficier considérablement de cette transition. Par exemple, H2 Green Steel en Suède s’est associé à Mercedes Benz et Boston Metal aux États-Unis a reçu un investissement de BMW.

Cependant, l’énergie est le composant le plus insaisissable de la production d’acier vert, il est donc judicieux de considérer la possibilité de faire entrer des producteurs d’énergie aux poches profondes dans leurs écosystèmes pour assurer une alimentation suffisante en énergie verte.

La demande mondiale d’acier devrait augmenter de 30% d’ici 2050, selon le Forum économique mondial (FEM). Étant donné que l’industrie de l’acier est le secteur de fabrication qui émet le plus de gaz à effet de serre, une augmentation significative de la production serait désastreuse pour le réchauffement climatique sans une conversion substantielle à un acier moins intensif en carbone.

L’étude indique que l’acier vert coûtera plus cher que l’acier conventionnel en raison de son processus de production plus coûteux. Les premiers volumes d’acier vert en 2025 devraient coûter jusqu’à 20% de plus que l’acier à haute teneur en carbone, en fonction de la qualité et de la différenciation du produit.

Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de toutes les informations contenues dans le rapport, mais plutôt d’un résumé de certains points et chiffres clés. Pour plus d’informations, veuillez lire le rapport complet.

Informations sur l'étude

Notation de l'étude
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Les informations contenues dans la synthèse d’études et de rapports produite par Beesnest sont fournies à titre informatif uniquement et ne constituent pas des conseils professionnels. Les études et les rapports utilisés pour produire cette synthèse proviennent d’autres organismes et n’ont pas été rédigés par Beesnest. L’exactitude, l’exhaustivité ou la pertinence de ces informations ne peut pas être garanties par Beesnest qui n’est pas responsable des erreurs, omissions ou imprécisions dans cette synthèse. En utilisant cette synthèse, vous reconnaissez que vous le faites à vos propres risques et que vous êtes responsable de la prise de décision qui en découle. Beesnest n’est pas responsable de tout préjudice ou dommage résultant de l’utilisation de ces informations.

Beesnest Analyste ayant rédigé la synthèse de l'étude :

Samuel Grimaud

Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, Samuel a suivi sa formation d’ingénieur en alternance spécialisée en mécanique industrielle. Pour se spécialiser en conseil et en stratégie d’entreprise, il a par la suite rejoint l’ESCP Business School. Il s’intéresse de près à l’actualité de l’Industrie afin d’être constamment conscient des enjeux et tendances du secteur.

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