Le train à hydrogène, où en sommes-nous ? – TNP

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Synthèse de Beesnest : Où en est le train à hydrogène en Europe ?

Le secteur ferroviaire est essentiel dans la transition vers une mobilité plus verte. Actuellement, moins de 50 % du réseau ferré national français est électrifié, et les émissions de CO2 sont principalement dues aux trains régionaux diesel. Le train à hydrogène est de plus en plus présenté comme une solution prometteuse pour remplacer les TER diesel dans différentes régions françaises.

Ce qu'il faut retenir de l'étude :

En effet, l’électrification d’une ligne est coûteuse avec environ 350 000 € à 1,5 million € par kilomètre. Le train à hydrogène permettrait de moderniser ce parc de rames utilisant le diesel à un moindre coût. Dans cette perspective, l’ADEME, met en avant 3  paramètres  :
– la longueur de la ligne
– le taux d’électrification initial
– la fréquence de passage. 

Des initiatives de train à hydrogène ont été lancées dès les années 2000, avec Alstom comme pionnier en Europe. Les premiers prototypes ont été mis en service commercial en 2018 en Allemagne, où plusieurs commandes ont été passées en Allemagne, en Italie et en France. En septembre 2022, le train Coradia iLint d’Alstom a établi un record de distance parcourue sans refaire le plein d’hydrogène, atteignant ainsi une autonomie équivalente à celle d’un train diesel.

Cependant, l’adoption généralisée des trains à hydrogène présente des défis techniques et industriels, notamment :
– la maîtrise d’équipements spécifiques, tels que les piles à combustible et le stockage de l’hydrogène.
– le retrofit des trains existants pour les rendre compatibles avec l’hydrogène. 

Un défi d’approvisionnement se pose également, car aujourd’hui seulement 4% de l’hydrogène produit est qualifié de vert et son utilisation est en compétition avec d’autres secteurs industriels.

Les trains à hydrogène offrent des solutions alternatives dans les pays avec un réseau ferré déjà développé mais non électrifié. Dans les pays où le réseau ferré est moins développé, le train à hydrogène peut également offrir des avantages en termes de faible empreinte carbone et de polyvalence d’utilisation, notamment pour le fret et les trains régionaux.

Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de toutes les informations contenues dans le rapport, mais plutôt d’un résumé de certains points et chiffres clés. Pour plus d’informations, veuillez lire le rapport complet.

Informations sur l'étude

Notation de l'étude
5/5

Les informations contenues dans la synthèse d’études et de rapports produite par Beesnest sont fournies à titre informatif uniquement et ne constituent pas des conseils professionnels. Les études et les rapports utilisés pour produire cette synthèse proviennent d’autres organismes et n’ont pas été rédigés par Beesnest. L’exactitude, l’exhaustivité ou la pertinence de ces informations ne peut pas être garanties par Beesnest qui n’est pas responsable des erreurs, omissions ou imprécisions dans cette synthèse. En utilisant cette synthèse, vous reconnaissez que vous le faites à vos propres risques et que vous êtes responsable de la prise de décision qui en découle. Beesnest n’est pas responsable de tout préjudice ou dommage résultant de l’utilisation de ces informations.

Beesnest Analyste ayant rédigé la synthèse de l'étude :

Maxime Pinchart-Deny

Maxime a fait ses études à l’université de Warwick au Royaume-Uni avant de rejoindre l’EDHEC Business School à Lille, puis finir par un double diplôme en supply chain et logistique à HEC Montreal ! De plus, Maxime est actuellement en train de rédiger un mémoire sur la Supply Chain décentralisée de l’hydrogène et l’énergie renouvelable au Canada. Maxime s’occupe du secteur énergie sur la plateforme.

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