Synthèse Beesnest : Comment mieux comprendre la production de nos vêtements et d'où viennent-ils ?
« Le secteur du textile est un des premiers à avoir établi une chaîne d’approvisionnement mondialisée, dès le XVIIIe siècle. »
La stratégie de délocalisation employée par les entreprises occidentales, les poussent vers les pays asiatiques pour obtenir de faibles coûts de production et accroître leurs marges. Cette division internationale du travail a généré un coût environnemental et économique. Cette synthèse de l’article de The Good Goods permet d’en savoir plus sur les interdépendances entre les pays producteurs de vêtements, et propose des changements pour encourager la durabilité.
La Chine est toujours l’atelier du monde :
- En 2021, la Chine est le plus grand exportateur de textile avec une valeur de 146 milliards de dollars. Il s’agit du deuxième secteur d’exportation le plus important du pays, détenant en 2021, 41,4% des parts de marché mondial.
- L’Union Européenne se place deuxième, avec 26% des parts de marché mondial des exportations du textile et de l’habillement.
- Cependant, les pays membres de l’Union Européenne sont les plus grands importateurs de vêtements provenant notamment des pays du Sud-Ouest de l’Asie. Environ 55% de leurs importations de vêtements et textiles proviennent de pays hors UE.
- L’Europe demeure dépendante d’autres pays pour son approvisionnement en textiles tels que :
- Chine 30%
- Bangladesh 18%
- Turquie 12%
- Inde et Vietnam 4%
Les principaux pays producteurs de textile à l’échelle mondiale :
- La délocalisation servirait aussi une volonté politique mise en place pour dynamiser l’économie. « Les pays ayant connu leurs essors économiques ces 50 dernières années ont opté pour une politique agressive de production de masse […]. »
- La pandémie qui a permis de relever les risques d’une production éloignée ainsi que le coût des transports, encourage à réindustrialiser les territoires français.
- Toutefois, une dépendance demeure sur l’importation des matières premières et des coûts finaux.
Une pression sur les coûts de production, taxes et force de frappe industrielle : pourquoi la mode produit loin ?
- Dans les pays en développement, les conditions de travail sont moins coûteuses et moins réglementées. Le coût de la main d’œuvre est donc un argument clé pour les entreprises qui délocalisent, mais qui est également source de maltraitance ouvrière.
- Les coûts des taxes douanières influencent les stratégies : Le Portugal devient un pays de production très attractif grâce à ses rémunérations réduites, sa qualité de production et sa proximité géographique.
Quelles initiatives et solutions pour une industrie textile plus respectueuse de l’environnement ?
- Un effort collectif qui nécessite un coût de transformation pour tous les acteurs sur la chaîne de valeur.
- Des certifications : GOTS ou ROC.
- Un effort pour encourager l’économie circulaire.
- Le soutien des petites entreprises de textile avec le programme France Relance.
- Le label EPV pour reconnaître les savoir-faire.
Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de toutes les informations contenues dans le rapport, mais plutôt d’un résumé de certains points et chiffres clés. Pour plus d’informations, veuillez lire le rapport complet.
Informations sur l'étude
- Organisme : The Good Goods
- Date de publication : 12 Juin 2023
- Auteur : Simon Offen
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Beesnest Analyste ayant rédigé la synthèse de l'étude :
Carolina Fefer
Forte d’un parcours multiculturel entre Argentine, France, et Angleterre, Carolina commence ses études à l’Université de Leeds en marketing avant de poursuivre avec un Master en management du luxe à l’Institut Français de la Mode. Toujours au courant de l’actualité de son secteur, la mode, le luxe, et le retail n’ont plus de secret pour elle !